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Produits hygiène

Focus sur Enterococcus cecorum : Un défi croissant pour l’élevage de poulets de chair

Véritable problématique en poulets de chair, les souches d’Enterococcus cecorum pathogènes gagnent du terrain et diminuent la performance économique des élevages.


Originellement, cette bactérie est une bactérie commensale de la flore intestinale, gram positive, anaérobie facultative. Mais depuis le début des années 2000, des souches bactériennes appartenant à cette famille posent de plus en plus de problèmes sanitaires dans les élevages de poulets de chair à croissance rapide en Europe du Nord. En 2017 en France, les Enterococcus cecorum étaient responsables de 6% des cas de troubles locomoteurs dans les élevages de poulets de chair contre 14,8% en 2022.

Une colonisation des animaux dès les premiers jours de vie  

Les Enterococcus cecorum pathogènes colonisent l’intestin dès les premiers jours de vie des poussins, contrairement aux Enterococcus cecorum commensaux qui apparaissent à partir de la troisième semaine de vie. A ce jeune âge, le système digestif des poussins, immature et perméable, permet à la bactérie pathogène de pénétrer dans la circulation sanguine en traversant la muqueuse intestinale. La bactérie peut alors infecter différents organes comme le cœur ou le foie ainsi que le squelette.  

Apparition de boiteries et perte de locomotion des poulets

Au niveau du squelette, les croissances de plus en plus rapides des poulets de chair entrainent des contraintes mécaniques fortes au niveau des articulations, créant des lésions osseuses. Les bactéries Enterococcus cecorum vont coloniser ces zones inflammées engendrant des boiteries et des paralysies visibles autour de 3 à 4 semaines de vie du poulet, diminuant ainsi leur mobilité et l’accès à la nourriture et à l’eau. Cette perte de mobilité va générer une diminution importante de la performance des animaux et un fort taux de mortalité dans l’élevage. L’absence de cas d’Enterococcus cecorum dans les génétiques de poulets à croissance lente démontre que les bactéries sont opportunistes et ont besoin de la présence initiale de lésions osseuses pour s’y développer.  

Un traitement curatif pas toujours efficace 

Le cycle de développement de la bactérie rend le travail curatif compliqué. Les poussins touchés sont contaminés dès la première semaine de vie mais les symptômes apparaissent que 3 à 4 semaines plus tard avec des animaux paralysés, amorphes et une mortalité qui explose (supérieure à 10%).  

Aujourd’hui, aucune molécule ne semble avoir un effet bactéricide suffisamment efficace. L’utilisation d’amoxicilline est le plus courant mais la bactérie survie dans la litière et le nombre de cas remonte dès l’arrêt du traitement. Les souches pathogènes d’Enterococcus sont très résistantes dans l’environnement et les vecteurs principaux de contamination sont la litière et les fientes de poulets malades. Les bâtiments touchés doivent être particulièrement bien désinfectés et nettoyés avant le lot suivant pour éviter toute récidive.  

Nos produits : une réponse au défi E. cecorum ? 

Chez Dietaxion, nous comprenons les défis sanitaires auxquels sont confrontés les éleveurs de poulets de chair, notamment face à la menace croissante d’Enterococcus cecorum. Nos produits peuvent vous aider via différents modes d’actions :  

  • Butylin 54 permet de favoriser la maturation rapide du système digestif et de renforcer la barrière intestinale, réduisant ainsi le risque de pénétration des pathogènes
  • Pidolin PCa permet d’optimiser la croissance osseuse en limitant le risque d’infiltration bactérienne dans les os, limitant ainsi les problèmes de boiteries et de paralysies 
  • La gamme hygiène permet d’ensemencer efficacement les litières, agissant ainsi en prévention pour minimiser les risques de contamination des poulets à travers l’environnement

Face à ce défi pour le secteur, notre service de R&D est mobilisé pour apporter des réponses concrètes. Pour plus d’informations :

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